🩭 Prix Stage De Responsabilisation Pour La PrĂ©vention Et La Lutte

Etd’en faire une activitĂ© permanente des 12 Centres d’incubation. C’est dans cette perspective qu’ONU Femmes recrute 01 consultant individuel pour l’élaboration d’un manuel pratique de formation des formateurs en Gestion de l’hygiĂšne menstruelle (GHM) et un manuel de l’apprenant. Mandat de la mission. Le 1er site d’information sur l’actualitĂ©. Retrouvez ici une info de la thĂ©matique Justice du 03 juillet 2014 sur le sujet Controverse sur « Illui indique que ces stages dĂ©nommĂ©s « stages de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein des couples » peuvent ĂȘtre aussi une alternative aux poursuites et participent, par la sensibilisation et la responsabilisation de leur auteur, Ă  la prĂ©vention de la rĂ©cidive. LeLong chemin de la paix: pour une culture de la prĂ©vention CollectivitĂ© auteur : UNESCO. Director-General, 2017- (Azoulay, A.). writer of foreword ISBN : 60-3 (print/pdf) Collation : 238 p. : illus. Langue : Français Aussi disponible en : English AnnĂ©e de publication : 2018 Type de licence : CC BY-SA 3.0 IGO. livre Attestationde stage. Plan de prĂ©vention. Attestation de stage. Sensibilisation aux risques chimiques (8H) Attestation de formation. L’activitĂ© de la sĂ©curitĂ© privĂ©e et santĂ© au travail. Attestation de stage. Sensibiliser Ă  la prĂ©vention des risques en milieu profesionnel. Attestation de stage. Malveillance : Lutte contre la dĂ©marque CodepĂ©nal > Sous-section 8 : De la peine de stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein Javascript est desactivĂ© dans votre navigateur. Aller RĂ©sumĂ©Le lĂ©gislateur a consacrĂ© depuis 2003 un nouveau type de sanction pĂ©nale, sous la forme de « stages », dont l'objectif est d’articuler Ă©ducation, prĂ©vention et sanction. Ces innovations pĂ©nales sont prĂ©sentĂ©es comme un moyen d’adapter qualitativement les sanctions aux infractions de petite et moyenne gravitĂ©. onen connaissait la durĂ©e (un mois) et le coĂ»t (450 €) par la codification Ă  l’article 131-35-2 du code pĂ©nal de l’article 108 de la loi n° 2016-731 du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le crime organisĂ©, le terrorisme et leur financement, et amĂ©liorant l’efficacitĂ© et les garanties de la procĂ©dure pĂ©nale, il ne manquait plus que le contenu Nousavons rencontrĂ© le Dr Huerre, psychiatre, pour son expertise dans la comprĂ©hension et la prĂ©vention des usages prĂ©coces et abusifs de l’alcool. L’Alcoolisation chez les jeunes. Introduction. Les jeunes boivent trop, trop vite et trop tĂŽt, nous dit-on Ă  longueur de reportages TV sur les nouveaux usages de l’alcool. EghQi. WASHINGTON, 27 fĂ©vrier 2020 – Selon le Groupe de la Banque mondiale, seules des mesures urgentes dans les pays en situation de fragilitĂ©, conflit et violence FCV permettront de mettre fin Ă  l’extrĂȘme pauvretĂ© dans le monde. Face Ă  des situations de crise qui tendent Ă  se prolonger — avec des effets dĂ©lĂ©tĂšres pour les habitants et les Ă©conomies — le Groupe de la Banque mondiale a prĂ©sentĂ© aujourd’hui une stratĂ©gie pour les pays en situation de fragilitĂ©, conflit et violence. Cette stratĂ©gie dĂ©ploie pour la premiĂšre fois et de maniĂšre systĂ©matique, une panoplie complĂšte de financements et d’expertise dans le but de relever ces dĂ©fis Ă  la fois dans les pays Ă  faible revenu et dans ceux Ă  revenu un rapport de la Banque mondiale publiĂ© aujourd’hui, si rien ne change, prĂšs des deux tiers des individus les plus pauvres du monde vivront dans un pays fragile et en conflit d’ici 2030. Contrairement Ă  la tendance Ă  la baisse de l’extrĂȘme pauvretĂ© ailleurs dans le monde, la situation se dĂ©grade fortement dans ces pays, mettant en pĂ©ril les progrĂšs obtenus ces derniĂšres dĂ©cennies. Le capital humain paie au prix fort ces situations de fragilitĂ© et de conflit qui, en rĂ©duisant la productivitĂ© et les gains d’un individu tout au long de sa vie et en contraignant la mobilitĂ© socioĂ©conomique, crĂ©ent un engrenage fatal. Dans ces pays, un habitant sur cinq est simultanĂ©ment privĂ© de ressources financiĂšres, d’éducation et d’infrastructures essentielles. Et le nombre de personnes vivant Ă  proximitĂ© d’une zone de conflit a pratiquement doublĂ© en dix ans. La rĂ©solution des crises humanitaires nĂ©cessite un soutien immĂ©diat et des stratĂ©gies de dĂ©veloppement sur le long terme, souligne David Malpass, prĂ©sident du Groupe de la Banque mondiale. Pour mettre fin Ă  l’extrĂȘme pauvretĂ© et briser la spirale de la fragilitĂ©, du conflit et de la violence, les pays doivent garantir l’accĂšs aux services essentiels, la transparence et la redevabilitĂ© des institutions et l’inclusion Ă©conomique et sociale des communautĂ©s les plus marginalisĂ©es. Ces investissements sont indissociables de l’aide humanitaire. »Le Groupe de la Banque mondiale met dĂ©sormais l’accent sur la nĂ©cessitĂ© d’agir avant, pendant et aprĂšs les situations de crise, pour parvenir Ă  mettre fin Ă  la pauvretĂ©. Il prĂ©conise les mesures prĂ©ventives pour s’atteler aux causes profondes d’un conflit — l’exclusion Ă©conomique et sociale, le changement climatique, les chocs dĂ©mographiques— avant que les tensions ne se transforment en crise ouverte. Pendant un conflit, il s’emploie Ă  renforcer la rĂ©silience des institutions et Ă  prĂ©server les services essentiels, comme la santĂ© et l’éducation, pour les communautĂ©s les plus stratĂ©gie insiste Ă©galement sur l’importance d’apporter un soutien durable aux pays fragiles en transition, y compris Ă  travers la participation du secteur privĂ©, comme la hausse des investissements dans les petites et moyennes entreprises, vitales pour crĂ©er des emplois et stimuler la croissance Ă©conomique. Elle s’intĂ©resse aux retombĂ©es d’une situation de fragilitĂ©, conflit et violence sur les pays voisins, en s’attachant notamment aux besoins de dĂ©veloppement des rĂ©fugiĂ©s et des communautĂ©s qui les Afrique subsaharienne, la majoritĂ© des personnes extrĂȘmement pauvres vivent dans des pays fragiles et touchĂ©s par des conflits, deux facteurs dĂ©stabilisants au-delĂ  des frontiĂšres. Pour y faire face, la Banque mondiale a intensifiĂ© son soutien aux pays FCV en Afrique par le biais de l'Association internationale de dĂ©veloppement IDA. Au cours des trois derniĂšres annĂ©es, les engagements de l'IDA aux pays FCV en Afrique ont presque doublĂ©, passant d’environ 6 milliards de dollars sous l’exercice IDA17 Ă  11 milliards de dollars jusqu’à prĂ©sent sous l’exercice IDA18. Au cours des trois prochaines annĂ©es, la Banque mondiale investira plus de 7 milliards de dollars au l’ensemble des contextes fragiles du continent, la Banque mondiale a mis l’accent sur la lutte contre les facteurs de fragilitĂ©, la prestation de services et l'amĂ©lioration du quotidien des plus vulnĂ©rables, en particulier les femmes dans les zones d'insĂ©curitĂ©. En Somalie, la tĂ©lĂ©phonie mobile a permis de verser des paiements en espĂšces aux familles touchĂ©es par la sĂ©cheresse et a fourni au gouvernement des solutions de paiement Ă©lectronique pour Ă©tendre la prestation de services. En RĂ©publique centrafricaine, le programme LONDO debout » en Sango fournit des emplois temporaires aux plus vulnĂ©rables et augmente les revenus et le bien-ĂȘtre des familles. Au Burundi, en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, au Soudan du Sud et dans d'autres pays, le recours Ă  la gĂ©olocalisation pour le suivi et la supervision de projets permet d’en amĂ©liorer l' Ă©volution est rendue possible par l’augmentation des financements mobilisĂ©s, Ă  la suite de l’augmentation du capital de la Banque mondiale et de la derniĂšre reconstitution des ressources de l’Association internationale de dĂ©veloppement IDA, son fonds pour les pays les plus pauvres, qui prĂ©voit une enveloppe de plus de 20 milliards de dollars pour les pays en situation de fragilitĂ©, conflit et violence. La Banque mondiale et la SociĂ©tĂ© financiĂšre internationale IFC procĂ©deront Ă©galement Ă  des changements opĂ©rationnels importants, en dĂ©ployant notamment davantage de personnel et de ressources dans ces pays et en travaillant en partenariat avec un large Ă©ventail d’acteurs locaux et internationaux. Enfin, IFC et l’Agence multilatĂ©rale de garantie des investissements MIGA se sont engagĂ©es Ă  renforcer leur soutien aux investissements privĂ©s dans les pays en situation de fragilitĂ©, conflit et violence. L’association Jiva de Koungou au nord de Mayotte a organisĂ© dimanche une rencontre pour sensibiliser les parents sur la lutte contre la dĂ©linquance des jeunes. Les nombreux participants ont Ă©tĂ© unanimes sur une des principales causes du flĂ©au de la dĂ©linquance juvĂ©nile le dĂ©crochage scolaire L’association Jiva de Koungou a organisĂ© dimanche une rencontre pour sensibiliser les parents en matiĂšre de lutte contre la dĂ©linquance des enfants et des jeunes de cette municipalitĂ© du nord de Mayotte. Les nombreux participants ont Ă©tĂ© unanimes sur une des principales causes du flĂ©au de la dĂ©linquance juvĂ©nile le dĂ©crochage scolaire qu'il faut Ă  tout prix combattre. La meilleure façon de lutter contre la dĂ©linquance juvĂ©nile est de mobiliser tout le monde, parents, Ă©ducateurs, animateurs. Nous avons tenu Ă  sensibiliser les papas et les mamans sur les dangers de laisser les enfants en errance. Ils doivent suivre leur assiduitĂ© Ă  l’ Ă©cole, vĂ©rifier leur prĂ©sence. Certains enfants envoyĂ©s Ă  l’ Ă©cole n’y vont pas. On voit des gamins de 9 ans qui fument Ă  gauche et Ă  droite, ce n’ est pas normal. », a expliquĂ© ANISSA, trĂ©soriĂšre de l' Association JIVA. Soucieux de redorer l’image de la commune de Koungou taxĂ©e de bastion de la dĂ©linquance juvĂ©nile Ă  Mayotte notamment Ă  cause de la prĂ©sence de nombreux immigrĂ©s , les responsables de l’ Association JIVA rĂ©flĂ©chissent sur les diffĂ©rentes stratĂ©gies Ă  adopter campagnes de sensibilisation, rĂ©insertion sociale des jeunes, mesures prĂ©ventives plutĂŽt que rĂ©pressives. A LIRE SUR LE MÊME THEME d'actions Ă  l'intention des jeunes exposĂ©s Ă  la programme d'actions Ă  l'intention des jeunes exposĂ©s Ă  la dĂ©linquance est l'axe prioritaire de la stratĂ©gie nationale. Il a pour objectif d’éviter le basculement et l’enracinement des jeunes dans la dĂ©linquance. Adolescents et jeunes majeurs sont au cƓur des enjeux. Tout ouvrir / Tout fermerPrĂ©vention de la dĂ©linquance des jeunes les plus exposĂ©s
 Ouvrir Ce programme s’inscrit dans une logique de prĂ©vention secondaire en direction de publics ciblĂ©s et tertiaire prĂ©vention de la rĂ©cidive, en complĂ©ment des politiques publiques de droit commun en particulier dans le domaine Ă©ducatif et de la parentalitĂ© qui relĂšvent de la prĂ©vention primaire. Les signes annonciateurs d’une dĂ©rive vers la dĂ©linquance et la commission des premiers actes de dĂ©linquance peuvent relever simultanĂ©ment ou successivement d’un lourd absentĂ©isme ou du dĂ©crochage scolaire, d’incivilitĂ©s dans l’espace public, de la participation Ă  des groupes turbulents, de la perturbation rĂ©itĂ©rĂ©e de la tranquillitĂ© du quartier, de la consommation de produits addictifs, de l’errance, de l’inscription dans une dĂ©linquance de voie publique, de la participation Ă  la dĂ©gradation de bĂątiments publics ou de vols, de l’implication dans diffĂ©rents trafics, etc. De nombreuses initiatives locales ont Ă©tĂ© prises pour enrayer ces trajectoires. Afin de favoriser le dĂ©veloppement de ces dĂ©marches, les acteurs locaux sont en demande d’un cadrage national en matiĂšre de prĂ©vention de la dĂ©linquance, en particulier pour la prise en charge des jeunes de 12 Ă  25 ans, qui puisse servir de levier pour consolider le partenariat et de gage pour lĂ©gitimer leurs interventions. Ce programme d’actions se veut souple dans ses modalitĂ©s de mise en Ɠuvre et s’inspire des initiatives locales existantes et validĂ©es par les partenaires quant aux rĂ©sultats Ă  en attendre. DĂ©veloppĂ© au plan local, il s’appuie sur un diagnostic partagĂ© et favorise la mise en Ɠuvre du chaĂźnage des interventions. L’enjeu est de mobiliser de façon ordonnĂ©e les ressources existantes en clarifiant les responsabilitĂ©s de chacun et en assurant des passerelles entre les diffĂ©rents dispositifs. La mise en Ɠuvre de ce programme repose sur le cadre partenarial constituĂ© au sein des dispositifs territoriaux existants sous l’égide des maires en associant en particulier de maniĂšre Ă©troite l’Etat le PrĂ©fet, le procureur de la RĂ©publique et les services de la justice, de l’éducation nationale et les forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure en particulier. Selon la nature des problĂ©matiques rencontrĂ©es par les jeunes, les niveaux d’intervention sont Ă  diffĂ©rencier et supposent Ă©galement l’implication des familles adhĂ©sion, responsabilisation des parents. Le prĂ©sent programme d’actions se fonde sur une approche ciblĂ©e, individualisĂ©e, tournĂ©e vers les publics jeunes particuliĂšrement exposĂ©s Ă  un premier passage Ă  l’acte dĂ©linquant et vers ceux ayant dĂ©jĂ  fait l’objet d’une ou plusieurs condamnations, pour Ă©viter leur rĂ©cidive. Les mesures proposĂ©es ci-aprĂšs sont ainsi actions pour prĂ©venir le premier passage Ă  l’acte dĂ©linquantPour les jeunes au comportement particuliĂšrement perturbateur, qui n’ont pas Ă©tĂ© condamnĂ©s mais qui pour un certain nombre d’entre eux sont connus des services de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, des actions ponctuelles peuvent ĂȘtre proposĂ©es. Elles peuvent concerner l’éducation Ă  la citoyennetĂ©, le respect mutuel dans le sport tant chez les pratiquants que chez les supporters, la mĂ©diation dans le champ scolaire, l’amĂ©lioration des relations jeunes-police, la sensibilisation aux consĂ©quences judiciaires des actes de dĂ©linquance. Des actions de remobilisation plus complĂštes devront surtout ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es Ă  l’égard de jeunes perturbateurs en grave difficultĂ© et nĂ©cessitant un soutien inscrit dans la durĂ©e. Il peut s’agir d’actions de parcours citoyen » proposant un engagement ou une implication au sein de diffĂ©rentes institutions locales sur la durĂ©e dans le cadre d’un accompagnement individualisĂ©, de chantiers Ă©ducatifs proposant une expĂ©rience de travail en amont de l’insertion professionnelle encadrĂ©e par un Ă©ducateur rĂ©fĂ©rent ou encore d’une prise en charge globale dans le cadre d’un dispositif appropriĂ© se traduisant par l’inscription dans une structure de type pĂŽle d’accueil prĂ©ventif, espace de socialisation ou plateforme de rĂ©insertion.Des actions de prĂ©vention de la rĂ©cidive 1Une minoritĂ© de jeunes fait l’objet d’un ancrage dĂ©linquant et se trouve trĂšs concernĂ©e par les problĂ©matiques de rĂ©cidive. Ainsi, d’aprĂšs le ministĂšre de la justice, 41,7 % des condamnĂ©s ont moins de 25 ans alors que les mineurs et les jeunes majeurs reprĂ©sentent seulement 23 % de la population. Plus prĂ©cisĂ©ment, l’analyse des condamnations met en Ă©vidence que 34,5 % des condamnĂ©s majeurs ont entre 18 et 25 ans alors que leur part dans la population n’est que de 12 %. Les condamnĂ©s mineurs reprĂ©sentent quant Ă  eux 7,4 % de l’ensemble des condamnĂ©s pour une part dans la population de 17 %. A l’égard des primo-dĂ©linquants, mis en cause pour la premiĂšre fois dans le cadre d’une procĂ©dure judiciaire et non inscrits dans un parcours pĂ©nal, les actions de prĂ©vention de la rĂ©cidive doivent se dĂ©ployer dans les champs de l’apprentissage de la citoyennetĂ©, de la gestion du rapport Ă  l’autoritĂ© ou encore de la rĂ©alisation de travaux de rĂ©paration. Pour les jeunes suivis par la justice pĂ©nale notamment les rĂ©cidivistes, pour lesquels des condamnations ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prononcĂ©es, suivies ou non de peines d’emprisonnement, les actions Ă  privilĂ©gier doivent avant tout ĂȘtre ciblĂ©es sur leur insertion sociale et professionnelle. Elles doivent notamment s’appuyer sur le dĂ©veloppement du partenariat entre le service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation, la protection judiciaire de la jeunesse, les missions locales, les collectivitĂ©s territoriales et le secteur associatif et s’inscrire pleinement dans le cadre des dispositifs locaux de prĂ©vention de la dĂ©linquance. Elles peuvent permettre le dĂ©ploiement de postes de travail d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ou d’actions de type chantier d’insertion menĂ©es dans le cadre d’amĂ©nagements de peine. D’autres actions mĂ©ritent d’ĂȘtre favorisĂ©es. Elles entrent dans les champs de l’accĂšs au logement et aux soins des jeunes sous main de justice, du maintien des relations sociales et familiales, du sport et de la culture dans le cadre de projets d’insertion globaux. La mise en Ɠuvre de ces actions individualisĂ©es pour des publics trĂšs ciblĂ©s nĂ©cessite un partenariat renforcĂ© et une forte implication des acteurs locaux en associant tout spĂ©cialement le parquet, les services de la justice protection judiciaire de la jeunesse et service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation et les forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. Elle passe par la dĂ©signation d’un rĂ©fĂ©rent de Fiche mĂ©thodologique Une approche ciblĂ©e en direction des jeunes exposĂ©s Ă  la dĂ©linquance Actions de remobilisation pour prĂ©venir le basculement dans la dĂ©linquance Actions de prĂ©vention de la rĂ©cidive 1 L’expression prĂ©vention de la rĂ©cidive » est abordĂ©e non d’un point de vue strictement lĂ©gal au sens d’une nouvelle condamnation prononcĂ©e pour sanctionner un nouveau dĂ©lit de mĂȘme qualification pĂ©nale mais dans une acception plus large au sens de mise en cause pour diffĂ©rents dĂ©lits par les services de police et de gendarmerie. Dans cet esprit, les termes rĂ©itĂ©ration et rĂ©cidive peuvent ĂȘtre employĂ©s de l'enfance
 Ouvrir La loi du 5 mars 2007 rĂ©formant la protection de l’enfance contient en son article 1er une dĂ©finition de la protection de l’enfance La protection de l’enfance a pour but de prĂ©venir les difficultĂ©s auxquelles les parents peuvent ĂȘtre confrontĂ©s dans l’exercice de leurs responsabilitĂ©s Ă©ducatives, d’accompagner les familles et d’assurer, le cas Ă©chĂ©ant, selon des modalitĂ©s adaptĂ©es Ă  leurs besoins, une prise en charge partielle ou totale des mineurs. Elle comporte Ă  cet effet un ensemble d’interventions en faveur de ceux-ci et de leurs parents. Ces interventions peuvent Ă©galement ĂȘtre destinĂ©es Ă  des majeurs de moins de 21 ans connaissant des difficultĂ©s susceptibles de compromettre gravement leur Ă©quilibre. La protection de l’enfance a Ă©galement pour but de prĂ©venir les difficultĂ©s que peuvent rencontre les mineurs privĂ©s temporairement ou dĂ©finitivement de la protection de leur famille et d’assurer leur prise en charge. » article L112-3 du code d’action sociale et des familles. La protection de l’enfance se dĂ©cline donc selon un processus Ă  trois Ă©tages A titre principal, les premiers protecteurs de l’enfant sont le pĂšre et la mĂšre, investis de l’autoritĂ© parentale pour le protĂ©ger article 371-1 du code civil. Si les parents sont confrontĂ©s Ă  des difficultĂ©s risquant de mettre en danger la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la moralitĂ© de leurs enfants mineurs ou de compromettre gravement leur Ă©ducation ou leur dĂ©veloppement physique, affectif, intellectuel et social » nouvel article L222-1 du CASF, ils peuvent prĂ©tendre Ă  bĂ©nĂ©ficier du soutien des services sociaux dĂ©partementaux aides financiĂšres ou matĂ©rielles, soutien Ă©ducatif Ă  domicile, soutien psychologique, prise en charge de leur enfant, accueil mĂšre/enfant, etc. C’est ce que l’on appelle la protection administrative, issue du dĂ©cret du 7 janvier 1959 et transfĂ©rĂ©e aux dĂ©partements depuis les lois de dĂ©centralisation. La loi du 5 mars 2007 rĂ©formant la protection de l’enfance donne un caractĂšre central Ă  cette intervention administrative, en particulier pour le recueil des informations prĂ©occupantes » au sein de cellules dĂ©partementales. Ces mesures de protection ne peuvent ĂȘtre mises en place qu’avec l’accord des familles. Si l’enfant est en danger ou si ses conditions d’éducation sont gravement compromises, des mesures de protection peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par la justice article 375 du code civil. Dans ce cadre, la famille peut se voir imposer des mesures Ă©ducatives pour l’enfant au terme d’une procĂ©dure utiles MinistĂšre des affaires sociales et de la santĂ© et des droits des femmes, lien d’accĂšs direct au ministĂšre en charge de la famille protection de l'enfant et de l'adolescent Site officiel de l'administration française, Service public protection de l'enfance GIP Enfance en danger Allo Vie publique au coeur du dĂ©bat loi du 5 mars 2007 rĂ©formant la protection de l'enfance Observatoire national de l'enfance en danger RĂ©forme de l'enfanceLutte contre le dĂ©crochage scolaire
 Ouvrir La lutte contre le dĂ©crochage scolaire, prioritĂ© gouvernementale, a fait l'objet d'un sĂ©minaire, le 8 janvier 2014, au lycĂ©e Pierre-Gilles-de-Gennes Ă  Paris 13e. PEILLON, ministre de l'Education nationale, a dressĂ© le bilan de l'action entreprise par le ministĂšre et a prĂ©sentĂ© ses objectifs pour l'annĂ©e 2014. La prĂ©vention du dĂ©crochage scolaire est un phĂ©nomĂšne qui n’épargne aucun systĂšme Ă©ducatif et son coĂ»t financier, social et humain est particuliĂšrement Ă©levĂ©. L’Europe s’est engagĂ©e sur un objectif de rĂ©duction du taux moyen des "sorties prĂ©coces" Ă  10% en 2020. Les causes du dĂ©crochage, largement connues et partagĂ©es, sont multifactorielles et leur combinaison en systĂšme rend leur traitement complexe. L’institution elle-mĂȘme doit assumer ses propres responsabilitĂ©s dans la persistance et le dĂ©veloppement du phĂ©nomĂšne. La lutte contre le dĂ©crochage scolaire reprĂ©sente un dĂ©fi considĂ©rable pour notre pays et un enjeu majeur en termes de cohĂ©sion sociale et d’équitĂ© de notre systĂšme Ă©ducatif. C'est uneprioritĂ©. MalgrĂ© les campagnes de repĂ©rage des dĂ©crocheurs menĂ©es chaque annĂ©e, ce phĂ©nomĂšne touche encore aujourd’hui un trop grand nombre de jeunes en 2010, l’INSEE estimait Ă  12,8 % la proportion de jeunes Français ĂągĂ©s de 18 Ă  24 ans sortis du systĂšme Ă©ducatif sans avoir obtenu un BEP, un CAP ou un baccalaurĂ©at. Chaque annĂ©e, on dĂ©nombre 140 000 jeunes sortants du systĂšme Ă©ducatif sans diplĂŽme, qui s'exposent Ă  un avenir professionnel particuliĂšrement compromis. Le PrĂ©sident de la rĂ©publique a fixĂ© un objectif fort rĂ©duire ce chiffre de moitiĂ© d'ici la fin du quinquennat. Toutes des dispositions de la refondation de l'Ecole de la RĂ©publique doivent concourir Ă  cette ambition. Les dispositifs de prĂ©vention et de mĂ©diation doivent mieux s'articuler autour d'un objectif central faire que chaque jeune puisse construire son avenir et s'insĂ©rer dans la vie active. Tous les jeunes de moins de 16 ans ont droit Ă  l'Ă©ducation et le devoir d'ĂȘtre assidus. L'Ecole prĂ©vient et repĂšre le dĂ©crochage scolaire. Pour le traiter, l'innovation et l'expĂ©rimentationsont privilĂ©giĂ©s. Afin de renforcer la lutte contre le dĂ©crochage scolaire, le Ministre de l'Ă©ducation nationale a lancĂ© le 4 dĂ©cembre 2012 les "RĂ©seaux Objectif Formation-Emploi". Ces rĂ©seaux mobilisent, aux cĂŽtĂ©s des 360 plates-formes d’appui et de suivi, l’ensemble des acteurs de l’éducation nationale amenĂ©s Ă  intervenir auprĂšs des dĂ©crocheurs responsables acadĂ©miques, chefs d’établissement, personnels de la MGI, DCIO, CO-P etc. et les fait travailler en synergie. L’objectif est de proposer une solution Ă  20 000 jeunes dĂ©crocheurs d’ici la fin de l’annĂ©e 2013. Ces rĂ©seaux permettent de coordonner et de dĂ©velopper l’offre des solutions proposĂ©es aux jeunes dĂ©crocheurs sur un territoire mobilisation des places disponibles dans les formations menant Ă  des mĂ©tiers ayant des besoins de recrutement avĂ©rĂ©s afin d’offrir une solution qualifiante Ă  chaque jeune et permettre leur insertion professionnelle ; dĂ©veloppement de structures innovantes pour les jeunes en situation de dĂ©crochage micro-lycĂ©e, lycĂ©e de la nouvelle chance, collĂšge et lycĂ©e Ă©litaire pour tous, pĂŽle innovant lycĂ©en
 ; essaimage de solutions en partenariat clauses sociales, dispositif rĂ©gional de formation, GRETA, apprentissage, missions locales
; offres combinĂ©es service civique-formation en partenariat avec le ministĂšre des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative et l’Agence nationale du service civique, pour permettre Ă  des jeunes dĂ©crocheurs d’acquĂ©rir une expĂ©rience professionnelle tout en construisant un projet de formation; site et application mobile de gĂ©o-localisation des solutionsde l’ONISEP favorisant la mise en rĂ©seau et la diffusion des solutions Afin de sĂ©curiser le retour en formation du jeune, un contrat "Objectif Formation-Emploi" lui est proposĂ© avec un parcours personnalisĂ© de retour en formation initiale et un accompagnement par un rĂ©fĂ©rent dĂ©crochage. ParallĂšlement Ă  ses missions dans le cadre de la prĂ©vention, la dĂ©signation de ce rĂ©fĂ©rent en charge de la lutte contre le dĂ©crochage, prioritairement dans les Ă©tablissements les plus touchĂ©s par le phĂ©nomĂšne, contribuera Ă  l’aide au retour des dĂ©crocheurs dans les civique en police et en gendarmerie
 Ouvrir Le service civique offre Ă  des jeunes volontaires la possibilitĂ© de s’engager au service de la collectivitĂ©, de consacrer du temps aux autres et ainsi de contribuer au maintien du lien social. Il constitue une opportunitĂ© pour ces jeunes et leur permet de dĂ©velopper et d’acquĂ©rir de nouvelles compĂ©tences, lors de leur mission accompagnĂ©e d’un tutorat individualisĂ©. Durant celle-ci, ils perçoivent une indemnitĂ©. L’objectif de l’engagement de Service Civique est Ă  la fois de mobiliser la jeunesse face Ă  l’ampleur des dĂ©fis sociaux et environnementaux et de proposer aux jeunes de 18 Ă  25 ans un nouveau cadre d’engagement, dans lequel ils pourront gagner en compĂ©tences, en confiance, et prendre le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  leur propre avenir en tant que citoyen. Il reprĂ©sente une Ă©tape de vie au cours de laquelle des jeunes, de toutes origines sociales et culturelles, pourront se cĂŽtoyer et prendre conscience de la diversitĂ© de la sociĂ©tĂ©. GenĂšse du dispositifCréé par la loi du 10 mars 2010, le service civique fait l’objet d’une premiĂšre expĂ©rimentation dans le secteur de la prĂ©vention » Ă  la fin de l’annĂ©e 2010, lorsque la Brigade de prĂ©vention de la dĂ©linquance juvĂ©nile de la gendarmerie du Gard dĂ©cide de recruter un jeune volontaire. En juin 2011, le Ministre de l’IntĂ©rieur Ă©largit cette expĂ©rimentation Ă  l’ensemble du territoire. Pour ce faire, il s’appuie sur les prĂ©fectures. Le Ministre de l’IntĂ©rieur donne ainsi l’opportunitĂ© Ă  de jeunes volontaires ĂągĂ©s de 18 Ă  25 ans de participer aux actions de prĂ©vention de la dĂ©linquance pilotĂ©es par la police et la gendarmerie nationales, menĂ©es en direction de personnes vulnĂ©rables, en effectuant une mission de service civique au contact des forces de sĂ©curitĂ© pendant 8 mois. A la fin de l’annĂ©e 2013, plus de 160 postes sont Ă©tĂ© agréés en police et en gendarmerie par l'Agence nationale du service civique. Les retours d’expĂ©rience s’avĂšrent trĂšs positifs et encouragent la gĂ©nĂ©ralisation du dĂ©veloppement du service civique en police et en d’accĂšsLe dispositif dĂ©clinĂ© en police et en gendarmerie s’adresse Ă  un public ĂągĂ© de 18 Ă  25 ans. Conditions d’emploiLe volontaire qui souscrit un contrat de Service Civique avec la police ou la gendarmerie s’engage pour une durĂ©e de 8 mois. L’amplitude horaire hebdomadaire de la mission est Ă  minima de 24 heures. La durĂ©e moyenne des engagements est de 35 heures hebdomadaires. Le service civique doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© intĂ©gralement au sein de la mĂȘme structure en continu. Il n’est pas possible de fractionner ou d’interrompre puis de reprendre la mission. Le volontaire n’effectue aucune mission seul. Il est obligatoirement accompagnĂ© d’un policier ou d’un gendarme chevronnĂ© - le plus souvent son tuteur -, qui le guide tout au long de son engagement, et lui apporte son aide et son expĂ©rience pour prĂ©parer son projet professionnel Ă  l’issue de son contrat. MissionsUn Service Civique ne doit pas se substituer Ă  un emploi, un stage ou du bĂ©nĂ©volat. Le volontaire, qui souscrit un engagement avec la police ou la gendarmerie, rĂ©alise des missions de prĂ©vention de la dĂ©linquance exclusivement. Toute mission Ă  caractĂšre opĂ©rationnel est proscrite. Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur propose 6 types de missions Appui et soutien dans le cadre des actions de prĂ©vention menĂ©es en direction des jeunes; Appui et soutien dans le cadre des actions d’éducation et de prĂ©vention dans le domaine de la sĂ©curitĂ© routiĂšre, notamment au sein des Ă©tablissements scolaires ; Appui et soutien dans le cadre des missions de prĂ©vention au bĂ©nĂ©fice des personnes ĂągĂ©es opĂ©rations tranquillitĂ© sĂ©niors ; Appui et soutien dans le cadre des missions polyvalentes de prĂ©vention et de sensibilisation d’un public large ; Appui et soutien dans le cadre des missions de prĂ©vention Ă  caractĂšre expĂ©rimental ; Appui et soutien dans le cadre des missions de prĂ©vention des service civique ouvre droit Ă  une indemnitĂ© de 467,34 euros net par mois, pris en charge par l’Etat, complĂ©tĂ©e Ă  hauteur de 106,31 euros net par mois versĂ©s par l’organisme d’accueil, soit un total de 573,65 eurosnet par mois, non imposables. Cette indemnitĂ© peut ĂȘtre majorĂ©e de 100 euros par mois par l’Etat, en fonction de critĂšres sociaux particuliers. L’engagement de Service Civique ouvre droit Ă  une protection sociale de base complĂšte directement prise en charge par l’Etat. Les volontaires bĂ©nĂ©ficient d’une couverture des risques maladie, maternitĂ©, invaliditĂ© et accident du travail. Par ailleurs, l’Etat acquitte une contribution supplĂ©mentaire au titre de l’assurance vieillesse, au bĂ©nĂ©fice du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral, en sorte que l’ensemble des trimestres Service Civique effectuĂ©s puissent ĂȘtre validĂ©s au titre de l’assurance retraite. Par ailleurs, l’engagement Service Civique n’ouvre pas droit Ă  une couverture complĂ©mentaire en matiĂšre de maladie. Pour faciliter l’accĂšs des volontaires Ă  une complĂ©mentaires, l’Agence du Service Civique a dĂ©veloppĂ© des dĂ©marches pour candidater ?Pour toute demande de renseignements ou dĂ©pĂŽt de candidature, les jeunes femmes ou jeunes hommes intĂ©ressĂ©s par ce dispositif peuvent se rendre sur le site de l’agence du service civique et consulter les offres d’engagement spĂ©cialisĂ©e
 Ouvrir La prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e est une action d'Ă©ducation visant Ă  permettre Ă  des jeunes en voie de marginalisation de rompre avec l’isolement et de restaurer le lien social. Cette dĂ©marche concerne aussi bien la prĂ©vention des inadaptations sociales que la prĂ©vention de la maltraitance, de la dĂ©linquance ou des conduites Ă  risques. La prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e relĂšve des missions de l’aide sociale Ă  l’enfance placĂ©e sous la responsabilitĂ© des dĂ©partements. L’article L 121-2 du code de l’action sociale et des familles stipule Ă  ce titre que le dĂ©partement a une mission de prĂ©vention de la marginalisation et d’aide Ă  l’insertion dans les lieux oĂč se manifestent des risques d’inadaptation sociale.». Les actions de prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e sont dĂ©finies par l’arrĂȘtĂ© interministĂ©riel du 4 juillet 1972. ConcrĂštement, les Ă©ducateurs de prĂ©vention, gĂ©nĂ©ralement des Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s, vont au devant des jeunes dans leurs lieux de rencontre, principalement dans la rue. Ils sont, de ce fait, rĂ©guliĂšrement appelĂ©s Éducateurs de Rue ». La mise en place des actions s’appuie sur plusieurs principes fondateurs l’absence de mandat nominatif, la libre adhĂ©sion des jeunes, le respect de l’anonymat, la non institutionnalisation des activitĂ©s, le travail en Ă©quipe pluridisciplinaire et le utiles LOI no 2007-293 du 5 mars 2007 "rĂ©formant la protection de l’enfance" Rapport du groupe de travail interministĂ©riel sur la prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e "La prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e enjeux actuels et stratĂ©gies d'action", janvier 2004Liens utiles MinistĂšre des affaires sociales et de la santĂ© et des droits des femmes, lien d’accĂšs direct au ministĂšre en charge de la famille protection de l'enfant et de l'adolescent/prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e ComitĂ© national de liaison des associations spĂ©cialisĂ©esPrĂ©vention judiciaire de la dĂ©linquance
 Ouvrir L’autoritĂ© judiciaire intervient, en matiĂšre de prĂ©vention de la dĂ©linquance, Ă  un double niveau auprĂšs des mineurs et des jeunes majeurs en situation de marginalisation et de vulnĂ©rabilitĂ©, et exposĂ©s au risque de dĂ©linquance. C’est une action qui se dĂ©roule dans le champ civil et qui prend forme par le biais de la procĂ©dure d’assistance Ă©ducative et de la protection des jeunes majeurs ; auprĂšs d’un public primo-dĂ©linquant, encore faiblement inscrit dans la dĂ©linquance. C’est une action qui se dĂ©roule dans le champ pĂ©nal desL'assistance Ă©ducative et la protection des jeunes majeursLa prĂ©vention de la dĂ©linquance des jeunes est principalement traitĂ©e, dans le cadre civil, par le biais des procĂ©dures d'assistance Ă©ducative protection judiciaire de l'enfance en danger et de protection jeune mesures alternatives aux poursuitesL’action prĂ©ventive des procureurs de la RĂ©publique, au travers des mesures alternatives aux poursuites, s’est beaucoup dĂ©veloppĂ©e depuis une dizaine d’annĂ©es. La mise en Ɠuvre de cette voie s’effectue dans un cadre pĂ©nal, c'est-Ă -dire aprĂšs un passage Ă  l’acte dĂ©linquant mis en lumiĂšre par le biais d’une procĂ©dure de la police ou de la gendarmerie nationale. Le cadre lĂ©gal de ce dispositif est prĂ©vu aux articles 41-1, 41-2 et 41-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le procureur de la RĂ©publique peut dĂ©cider d’une mesure Ă  tonalitĂ© Ă©ducative Ă  l’égard du concernĂ© plutĂŽt que de le poursuivre. Cette voie n’est mise en Ɠuvre qu’à l’égard de primo-dĂ©linquants impliquĂ©s dans des faits de faible gravitĂ© vol Ă  l’étalage, dĂ©gradations volontaires, usage de stupĂ©fiants par exemple. Les diffĂ©rentes mesures envisageablessont principalement le rappel Ă  la loi, l’orientation vers une structure sanitaire, sociale ou professionnelle, la rĂ©paration pour les mineurs, la mĂ©diation, la composition pĂ©nale, le stage de citoyennetĂ©. La mise en Ɠuvre des mesures alternatives aux poursuites est aujourd’hui majoritairement confiĂ©e par les parquets aux dĂ©lĂ©guĂ©s du procureur. Et les audiences des dĂ©lĂ©guĂ©s du procureur ont souvent lieu dans des maisons de justice et du droit. Documents utiles Circulaires du 9 avril 1975, du 6 avril 1976, du 24 juin 1976 Circulaire de la Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse du 21 mars 2005 relative Ă  la mise en oeuvre de la protection judiciaire en faveur des jeunes majeurs Rapport de M. Jean-Marie BOCKEL, SecrĂ©taire d’Etat Ă  la Justice sur La PrĂ©vention de la DĂ©linquance des Jeunes », novembre 2010. Rapport de M. Jean-Yves RUETSCH PrĂ©venir la dĂ©linquance des jeunes un enjeu pour demain », fĂ©vrier judiciaire de la rĂ©cidive
 Ouvrir Mme Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la justice a lancĂ© en septembre 2012 les travaux de la confĂ©rence de consensus de prĂ©vention de la rĂ©cidive ayant pour objectifs d’établir un Ă©tat des lieux des connaissances en matiĂšre de prĂ©vention de la rĂ©cidive tant en France qu’à l’étranger et d’effectuer un recensement des expĂ©riences et pratiques professionnelles prometteuses ; de rechercher, Ă  partir de ces Ă©lĂ©ments de connaissance, les organisations, les mĂ©thodes et les pratiques professionnelles les plus efficaces ; d’objectiver les termes du dĂ©bat sur la prĂ©vention de la rĂ©cidive, de rechercher les moyens de les mettre Ă  disposition du grand public, au-delĂ  des seuls spĂ©cialistes, et de proposer les termes d’un consensus constructif sur les mesures Ă  mettre en Ɠuvre. La confĂ©rence a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e par un comitĂ© d’organisation, rĂ©unissant des Ă©lus, des reprĂ©sentants français et Ă©trangers issus des milieux universitaires et de la recherche, des magistrats, des professionnels pĂ©nitentiaires et de la sĂ©curitĂ© publique, ainsi que des reprĂ©sentants d’institutions ou d’associations impliquĂ©es dans le champ de la prĂ©vention de la rĂ©cidive. Ce comitĂ© a Ă©tĂ© chargĂ© de procĂ©der Ă  l’audition de toute organisation ou personnalitĂ© utile dont les contributions Ă©crites ont Ă©tĂ© diffusĂ©es ; choisir les experts entendus lors de la confĂ©rence elle-mĂȘme, rĂ©diger les questions auxquelles ils devaient rĂ©pondre ; dĂ©limiter les problĂ©matiques, les Ă©lĂ©ments de connaissance faisant consensus et les points de dĂ©saccord Ă  dĂ©passer ; sĂ©lectionner le jury de consensus, indĂ©pendant, composĂ© de personnes diverses issues de la sociĂ©tĂ© civile. A l’issue de la confĂ©rence, tenue les 14 et 15 fĂ©vrier 2013, le jury de consensus a formulĂ© des recommandations rassemblĂ©es dans un rapport intitulĂ© "Pour une nouvelle politique publique de prĂ©vention de la rĂ©cidive Principes d'action et mĂ©thodes", remis au Premier Ministre le 20 fĂ©vrier La justice pĂ©nale des mineurs est rĂ©gie par l’ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 relative Ă  l’enfance dĂ©linquante. Elle concerne les mineurs ayant commis un ou plusieurs actes de dĂ©linquance et fait une large place au travail Ă©ducatif. A titre indicatif et avant de considĂ©rer la prĂ©vention de la rĂ©cidive, il n'est pas inutile de spĂ©cifier qui sont les acteurs de la justice pĂ©nale des mineurs. Les mineurs capables de discernement sont pĂ©nalement responsables. Les mesures Ă©ducatives, les sanctions Ă©ducatives et les peines sont prononcĂ©es Ă  leur Ă©gard, selon les cas, par le juge des enfants, le tribunal pour enfants ou la cour d’assises des mineurs. Les Ă©ducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse interviennent dans le suivi des mesures, sanctions Ă©ducatives ou peines qui nĂ©cessitent un accompagnement des mineurs. Notamment, les mineurs multirĂ©itĂ©rants ou multirĂ©cidivistes font l’objet d’une attention particuliĂšre. Pour les majeurs, ce sont le parquet, le tribunal correctionnel, la cour d’assises, le juge d’application des peines et l’administration pĂ©nitentiaire qui contribuent, outre le prononcĂ© et la mise en Ɠuvre de la sanction, Ă  la prĂ©vention de la utiles LOI n° 2014-896 du 15 aoĂ»t 2014 relative Ă  "l’individualisation des peines et renforçant l’efficacitĂ© des sanctions pĂ©nales". LOI du 26 dĂ©cembre 2012 visant Ă  "instaurer un service citoyen pour les mineurs dĂ©linquants" Circulaire du 27 dĂ©cembre 2011 relative Ă  l’application d’une partie de cette loi Circulaire du 8 dĂ©cembre 2011 relative Ă  "La prĂ©sentation des dispositions concernant le tribunal correctionnel pour mineurs" LOI n° 2011-939 du 10 aoĂ»t 2011 relative Ă  La participation des citoyens au fonctionnement de la justice pĂ©nale et le jugement des mineurs » Circulaire du 11 aoĂ»t 2011 sur la PrĂ©sentation des dispositions de droit pĂ©nal et de procĂ©dure pĂ©nale de la loi n° 2011-939 du 10 aoĂ»t 2011 ». Ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 relative Ă  L’enfance dĂ©linquante » Ordonnance modifiĂ©e accessible via LĂ©gifrance DĂ©cret n°2007-1573 du 6 novembre 2007 relatif aux Ă©tablissements et services du secteur public de la protection judiciaire de la jeunesse Circulaire du 2 septembre 2010relative Ă  l’inscription de la protection judiciaire de la jeunesse dans les politiques publiques Circulaire du 2 dĂ©cembre 2011 relative aux mesures de contrainte visant Ă  prĂ©venir la rĂ©itĂ©ration d’actes graves par des mineurs Circulaire du 19 mai 2011 relative au travail d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral Guide mĂ©thodologique - "Guide du Travail d’IntĂ©rĂȘt GĂ©nĂ©ral mai utile MinistĂšre de la Justice et des LibertĂ©s Prison et rĂ©insertion I. Auclair J. St-Georges S. Maltais S. BriĂšre A. Delorme Isabelle Auclair, Jade St-Georges, StĂ©phanie Maltais et Sophie BriĂšre ‱ UniversitĂ© Laval QuĂ©bec Anne Delorme ‱ Directrice du Fonds Agir ensemble pour l’inclusion AGIRI au sein de l’ONG Equitas Canada Comment les organisations quĂ©bĂ©coises de coopĂ©ration internationale OCI prennent en charge les violences sexistes et sexuelles ? S’appuyant notamment sur une enquĂȘte menĂ©e en 2018 auprĂšs d’une quarantaine de ces OCI, les cinq autrices estiment que le champ d’application et finalement la valeur incitative des dispositifs mis en place sont plus que variables. Le mouvement social MeToo/MoiAussi a favorisĂ© la prise de parole des personnes – majoritairement des femmes – ayant vĂ©cu des violences sexuelles dans diffĂ©rentes sphĂšres de leur vie. Cette vague de dĂ©nonciations, historique, a permis de constater qu’en dĂ©pit des efforts des organisations et mobilisations fĂ©ministes et de celles de dĂ©fense des droits des femmes, ces formes de violences perdurent. Tous les contextes sociaux sont des espaces oĂč elles peuvent survenir. Le domaine de la coopĂ©ration internationale CI ne fait pas exception. Il est donc pertinent de s’attarder aux façons dont cet enjeu social transversal s’exprime dans ce contexte prĂ©cis et quelles sont les mesures qui peuvent ĂȘtre mises en place pour y rĂ©pondre. Dans le prĂ©sent article, cette rĂ©flexion sur les violences sexuelles dans le domaine de la CI s’appuie sur les rĂ©sultats de deux collectes de donnĂ©es. Dans un premier temps, un sondage a Ă©tĂ© menĂ© par le ComitĂ© quĂ©bĂ©cois femmes et dĂ©veloppement CQFD de l’Association quĂ©bĂ©coise des organismes de coopĂ©ration internationale AQOCI qui reprĂ©sente une soixantaine d’organisations de coopĂ©ration internationale OCI sur le territoire quĂ©bĂ©cois1Nous aimerions remercier l’AQOCI pour le partage des donnĂ©es du sondage et Mounia Chadi, chargĂ©e de programme Ă  Droits des femmes et Ă©galitĂ© des genres, pour ses commentaires.. Les rĂ©sultats ont permis de dresser un Ă©tat des lieux des politiques et procĂ©dures organisationnelles en matiĂšre de lutte contre les violences sexuelles parmi ses membres. Dans un deuxiĂšme temps, une analyse des donnĂ©es qualitatives issues de la recherche Du plafond Ă  la frontiĂšre de verre comment institutionnaliser le genre dans les organisations de dĂ©veloppement international et d’action humanitaire ? », dirigĂ©e par les professeures Isabelle Auclair et Sophie BriĂšre de l’UniversitĂ© Laval2FinancĂ© par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada., a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Celle-ci permet de mettre en lumiĂšre des pistes de rĂ©flexion sur des actions Ă  mener, en cohĂ©rence avec le contexte spĂ©cifique, pour travailler sur cet enjeu. Contextualisation de la problĂ©matique Les violences sexuelles s’inscrivent dans un contexte plus large de violences multiples, exacerbĂ©es par les diffĂ©rents systĂšmes d’oppression dont le sexisme, le racisme et le colonialisme qui caractĂ©risent un contexte donnĂ©. Dans le contexte de la CI, des enquĂȘtes ont permis de poser certains constats sur les violences sexuelles vĂ©cues par des professionnelles du domaine. Selon les donnĂ©es fournies par le Humanitarian Women’s Network3Humanitarian Women’s Network, Full Survey Results, 2016 qui a interrogĂ© 1 005 femmes dans soixante-dix organisations, 69 % des rĂ©pondantes ont entendu des collĂšgues faire des commentaires sur leur apparence physique, dont 6 % sur une base quotidienne. Cinquante-cinq pour cent des rĂ©pondantes ont reçu des avances persistantes de collĂšgues masculins, 27 % ont Ă©tĂ© embrassĂ©es, 22 % ont Ă©tĂ© touchĂ©es sans leur consentement et enfin 4 % ont Ă©tĂ© violĂ©es. La majoritĂ© 68 % des rĂ©pondantes ayant vĂ©cu des violences ne l’ont pas signalĂ© et parmi celles l’ayant fait auprĂšs de leur organisation, 47 % disent qu’aucune suite n’a Ă©tĂ© donnĂ©e et 22 % soutiennent avoir subi des consĂ©quences professionnelles nĂ©gatives. Ces donnĂ©es dĂ©montrent que le domaine de la CI, Ă  l’image du reste de la sociĂ©tĂ©, est traversĂ© par diffĂ©rents rapports de pouvoir qui mĂšnent Ă  l’exacerbation des violences sexuelles. Elles confirment Ă©galement l’importance de mener une rĂ©flexion sur les rĂ©ponses mises en avant face Ă  cet enjeu. Alors que des donnĂ©es internationales sur le sujet Ă©mergent, celles portant sur les organisations quĂ©bĂ©coises et canadiennes sont moins nombreuses. En cohĂ©rence avec sa politique d’aide internationale fĂ©ministe, Affaires mondiales Canada AMC4MinistĂšre du gouvernement fĂ©dĂ©ral canadien chargĂ© des relations diplomatiques et consulaires, de stimuler le commerce international et d’organiser l’aide internationale du Canada [NDLR]. oblige dĂ©sormais les organisations d’aide internationale canadiennes Ă  se doter d’une politique contre le harcĂšlement et les violences sexuelles. Toutefois, la mise en Ɠuvre de stratĂ©gies et d’actions concrĂštes afin de prĂ©venir, de sensibiliser et d’agir contre ces violences est supportĂ©e par peu de donnĂ©es empiriques quantitatives et qualitatives. Ces donnĂ©es sont pourtant essentielles afin de proposer des rĂ©ponses contextualisĂ©es. C’est donc ce qu’il faut documenter et approfondir dans l’avenir et les prochaines sections de cet article en sont les premiĂšres contributions. MatĂ©riel issu de deux collectes de donnĂ©es La dĂ©finition des violences sexuelles retenue ici prend en compte un spectre d’actes allant du harcĂšlement aux agressions sexuelles, en mettant en exergue les dynamiques genrĂ©es, systĂ©miques et multiples de telles violences5Manon Bergeron et al., Violences sexuelles en milieu universitaire au QuĂ©bec Rapport de recherche de l’enquĂȘte ESSIMU », UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al, 2016.. En ce sens, notre analyse s’inscrit dans un cadre thĂ©orique fĂ©ministe intersectionnel et s’appuie sur le concept de continuum des violences. Ce dernier permet de dĂ©passer la simple hiĂ©rarchisation des abus pour mettre en Ă©vidence les liens entre les diffĂ©rentes manifestations violentes et les systĂšmes d’oppression6Isabelle Auclair, Violences de genre et stratĂ©gies de rĂ©sistance », in Charmain Levy et Andrea Martinez dir., Genre, fĂ©minismes et dĂ©veloppement. Une trilogie en construction, Les Presses de l’UniversitĂ© d’Ottawa, 2019, p. 231.. Pour nourrir cette analyse, nous prĂ©senterons deux ensembles de donnĂ©es. Le premier est issu du sondage proposant des rĂ©sultats quantitatifs sur les politiques et codes de conduite en matiĂšre de violences sexuelles. Le second s’intĂ©resse Ă  la trajectoire de carriĂšre des femmes en CI et permet d’ajouter une valeur qualitative Ă  l’analyse des violences sexuelles. RĂ©sultats du sondage auprĂšs des OCI quĂ©bĂ©coises En 2018, l’AQOCI a dĂ©veloppĂ© un outil de diagnostic organisationnel sur les violences sexuelles pour ses membres. Il s’est traduit par un sondage en ligne composĂ© de trente-neuf questions sur la prĂ©vention et la prise en charge des personnes ayant subi une forme de violence sexuelle. Quarante organisations y ont rĂ©pondu. À la lumiĂšre des rĂ©sultats obtenus, il apparaĂźt que mĂȘme avant l’affaire Oxfam7Sean O’Neill, “Minister orders Oxfam to hand over files on Haiti prostitute scandal”, The Times, 9 February 2018, », certaines OCI quĂ©bĂ©coises disposaient dĂ©jĂ  de politiques et pratiques en matiĂšre de lutte contre les violences sexuelles. Dix-neuf d’entre elles avaient dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ© un code de conduite qui posait clairement les rĂšgles et les principes de l’organisation quant aux violences sexuelles pour le personnel et les volontaires. Cependant, l’étendue du champ d’application de ces politiques et pratiques variait d’un milieu Ă  l’autre. Ainsi, dix-huit de ces codes de conduite encadraient les liens intimes, amoureux et sexuels entre une personne en position d’autoritĂ© et une autre sous cette autoritĂ©, et dix-huit Ă©galement le faisaient entre une reprĂ©sentante de l’organisation et une bĂ©nĂ©ficiaire. Par ailleurs, dix OCI ayant rĂ©pondu au sondage ont mentionnĂ© mener une politique spĂ©cifique couvrant les violences sexuelles quand quinze autres affirmaient en avoir une en cours de rĂ©daction ou de mise Ă  jour, ou disposer d’une procĂ©dure ne constituant pas une politique en tant que telle. La prĂ©cision des documents quant Ă  la dĂ©finition des violences sexuelles varie. Quelques OCI y inscrivent une dĂ©finition des violences sexuelles n=10 et de l’exploitation sexuelle n=8. Quant aux formations, elles sont rarement faites de façon rĂ©guliĂšre ou systĂ©matique. Sur trente-quatre OCI ayant rĂ©pondu Ă  cette question, seize ont affirmĂ© que leur organisation ne fournissait pas de telles formations. Bien que les violences soient intimement liĂ©es aux relations de pouvoir, la majoritĂ© des formations offertes Ă©taient destinĂ©es aux coopĂ©rantes n=10 et stagiaires n=13 plutĂŽt qu’aux personnes en situation d’autoritĂ©. Par ailleurs, dix-sept organisations ont rĂ©pondu avoir une personne experte en la matiĂšre Ă  l’interne ou avoir nouĂ© un partenariat avec une ressource externe. Enfin, une seule organisation disait avoir allouĂ© un budget spĂ©cifique Ă  ce sujet. Relativement au soutien aux victimes et aux survivantes8Utiliser les termes victimes et survivantes » permet de mettre en avant le pouvoir d’agir et la rĂ©silience des survivantes, mais sans nier le caractĂšre violent et marquant des violences sexuelles AQOCI, 2019 ; CALACS, 2017. L’utilisation isolĂ©e d’un terme comme de l’autre faisant l’objet de critiques, le Centre d’aide et de lutte contre les agressions Ă  caractĂšre sexuel CALACS rappelle l’importance de privilĂ©gier avant tout le mot que la personne concernĂ©e prĂ©fĂšre. et Ă  la gestion des plaintes, onze organisations favorisaient l’accĂšs aux soins mĂ©dicaux et seize permettaient celui Ă  des soins psychosociaux responsables et sĂ»rs, tandis que seulement douze permettaient aux tĂ©moins d’y avoir accĂšs. Les procĂ©dures de prise en charge des violences sexuelles respectaient dans 64 % des cas les obligations lĂ©gales canadiennes et quĂ©bĂ©coises ; 64 % Ă©taient centrĂ©es sur les besoins des survivantes ; 40 % permettaient d’accompagner les survivantes dans le cas oĂč un changement de rĂ©gion ou de pays Ă©tait nĂ©cessaire pour obtenir des soins ; et 12 % leur permettaient de prendre un congĂ© payĂ© Ă  la suite des faits. Quinze organisations expliquaient dans leur politique comment signaler ou dĂ©poser une plainte, mais seulement sept dĂ©tenaient une procĂ©dure d’enquĂȘte spĂ©cifique. Parmi celles-ci, cinq permettaient de rĂ©aliser une enquĂȘte objective, et deux avaient des mesures pour assurer la confidentialitĂ©. Aucune n’incluait une enquĂȘteurrice externe compĂ©tente, un examen de tous les documents pertinents ou encore l’obligation de consigner les informations. Ce sondage a permis de mettre en Ă©vidence le fait que peu de politiques abordaient la maniĂšre de faire un signalement ou de dĂ©poser une plainte, ou encore, le fait que plusieurs OCI n’offraient pas de formation sur les violences sexuelles en 2018. Depuis, un travail a Ă©tĂ© menĂ© pour renforcer les capacitĂ©s des organisations membres Ă  travers des outils et des formations. La trousse sur les violences sexuelles dĂ©veloppĂ©e par l’AQOCI comprend ainsi des fiches sur l’introduction aux violences sexuelles dans le secteur de la CI, des outils et de meilleures pratiques de prĂ©vention et de signalement des violences sexuelles, de la formation et un dĂ©voilement de ce type de violences9AQOCI, Violences sexuelles dans le secteur de la coopĂ©ration internationale », Il s’agit d’outils importants dans le travail en cours pour rĂ©duire les violences qui, comme indiquĂ© dans la prochaine section, perdurent. RĂ©sultats de la recherche sur la carriĂšre des femmes en coopĂ©ration internationale Cette recherche visait Ă  documenter et Ă  mieux comprendre, dans une perspective intersectionnelle, les enjeux et les dĂ©fis rencontrĂ©s Ă  toutes Ă©tapes de carriĂšre en CI. Pour ce faire, des entretiens individuels et de groupes ont Ă©tĂ© effectuĂ©s avec 237 personnes gestionnaires, responsables des ressources humaines, praticiennes Ɠuvrant dans diffĂ©rents pays. MĂȘme si l’objectif de la recherche n’était pas de documenter systĂ©matiquement les violences sexuelles, celles-ci se sont avĂ©rĂ©es ĂȘtre un Ă©lĂ©ment incontournable. L’analyse des rĂ©sultats nous permet d’extraire plusieurs Ă©lĂ©ments relatifs Ă  ces violences, notamment la nĂ©cessitĂ© d’adopter une approche de tolĂ©rance zĂ©ro ; de dĂ©velopper une stratĂ©gie collective de lutte Ă  ces violences ; et de mobiliser les ressources et l’expertise nĂ©cessaires. Les tĂ©moignages dĂ©noncent la persistance de la culture de masculinitĂ© toxique. » Pour les personnes rencontrĂ©es, il est primordial d’adopter une approche et une culture de tolĂ©rance zĂ©ro Ă  l’égard de la discrimination, des violences, du harcĂšlement et de l’abus de pouvoir dans les organisations. Les tĂ©moignages dĂ©noncent la persistance de la culture de masculinitĂ© toxique qui s’appuie encore sur l’imaginaire du Rambo de l’humanitaire ». Cette culture est une caractĂ©ristique systĂ©mique d’un contexte plus large qui banalise les violences sexuelles et reproduit les systĂšmes d’oppression. Une professionnelle en humanitaire À un certain moment, j’ai informĂ© le siĂšge. Ils ont dit “Tu en es Ă  ta premiĂšre mission comme chef de mission, tu apprends. Il faut savoir que c’est normal dans les projets.” » Cette normalisation des actes de harcĂšlement et de violences sexuelles est renforcĂ©e par ce que des participantes nomment la culture du silence » qui rend difficiles les dĂ©nonciations. Bien que les politiques et les codes de conduite soient nĂ©cessaires et pertinents, ils doivent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s, diffusĂ©s et appliquĂ©s dans une approche qui vise des changements structurants. Les propos d’une spĂ©cialiste genre rĂ©sument bien cet enjeu Pour moi, le gros [manque] c’est qu’il n’y a pas vraiment [de travail] sur la culture, c’est-Ă -dire qu’à chaque fois on renouvelle des mesures de [sauvegarde]. Tout d’un coup, on remet des mesures en place “Vous allez voir, ça n’arrivera plus.” Mais de toute façon ça va arriver encore dans dix ans parce qu’on ne travaille pas sur la culture. » Cette difficultĂ© Ă  mettre en Ɠuvre des changements transformateurs au sein de la culture du secteur est en partie due Ă  l’absence d’une stratĂ©gie de soutien aux carriĂšres qui inclurait diverses dimensions dont des conditions et milieux de travail exempts de violences. Ce qui nous amĂšne Ă  soulever la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper une stratĂ©gie collective face aux violences sexuelles. Tout en considĂ©rant des contextes multiples, cette stratĂ©gie qui aborde un enjeu commun devrait inclure les diffĂ©rentes acteurrices de l’écosystĂšme en coopĂ©ration internationale. Nous voulons parler des bailleurs de fonds, des associations reprĂ©sentant les OCI, des OCI elles-mĂȘmes, des spĂ©cialistes au sein du milieu acadĂ©mique, etc. Selon plusieurs participantes, il est important que ces parties prenantes travaillent conjointement Ă  l’élaboration et Ă  la mise en Ɠuvre des solutions concrĂštes et structurantes. Comme le mentionne un consultant en genre Si on met des mĂ©canismes en place qui font en sorte que c’est facile et pas risquĂ© pour une femme de dĂ©noncer un comportement inappropriĂ©, Ă  ce moment-lĂ , ça devient beaucoup plus [difficile] pour un homme d’avoir un comportement [rĂ©prĂ©hensible]. Il va se dire que ça ne vaut pas la peine de se risquer Ă  faire des commentaires, Ă  avoir des comportements inappropriĂ©s parce qu’il sait qu’il va se faire rabrouer. » L’adoption d’une stratĂ©gie collective ne signifie pas l’adoption d’un modĂšle unique et uniforme. Il est nĂ©cessaire que les politiques, plans d’action et mesures soient sensibles aux diffĂ©rents contextes. Ceux-ci varient notamment en fonction des rĂ©gions, de la taille des organisations, des types d’aides, des ressources disponibles et des inĂ©galitĂ©s qui mĂšnent Ă  l’exacerbation des violences. Les rĂ©sultats de la recherche permettent d’affirmer que cette stratĂ©gie collective et contextualisĂ©e devrait inclure un volet de prĂ©vention et un autre de gestion des cas. Certaines de ces dimensions doivent ĂȘtre gĂ©rĂ©es par les OCI, alors que d’autres pourraient ĂȘtre partagĂ©es. Selon une gestionnaire rencontrĂ©e, bien que la prĂ©vention revienne aux organisations et que cela corresponde Ă  leurs valeurs, les questions de gestion des plaintes, du suivi de celles-ci et de l’aide apportĂ©es aux survivantes posent problĂšme si ces dimensions sont laissĂ©es Ă  la discrĂ©tion de chaque organisation, puisque toutes les organisations n’ont pas les mĂȘmes ressources. Pour que les stratĂ©gies collectives et contextualisĂ©es, les plans d’action ainsi que les mesures concrĂštes en dĂ©coulant apportent les changements souhaitĂ©s, il est impĂ©ratif que les ressources techniques et financiĂšres soient mobilisĂ©es. Pour ce faire, les rĂ©sultats montrent que les diffĂ©rents acteurs bailleurs de fonds, associations et OCI ont des responsabilitĂ©s complĂ©mentaires. AMC a lancĂ© un message fort en exigeant des organisations qu’elles se dotent d’une politique contre le harcĂšlement et les violences sexuelles. MalgrĂ© certaines initiatives10Par exemple le centre d’expertise Digna, financĂ© par AMC et sous la direction de CoopĂ©ration Canada l’accompagnement technique et le soutien financier du bailleur demeurent insuffisants pour rĂ©pondre Ă  cette exigence. En raison de la complexitĂ© des enjeux, ces deux types de soutien ne peuvent Ă  eux seuls offrir une rĂ©ponse complĂšte, mais ils peuvent contribuer Ă  lutter de maniĂšre structurĂ©e contre les violences sexuelles. Par ailleurs, les associations font un important travail de consolidation et de reprĂ©sentation des besoins des OCI. Elles doivent cependant avoir les moyens pour poursuivre leurs engagements et contribuer au dĂ©veloppement de services collectifs pour soutenir les OCI et leurs travailleureuses. La responsabilisation de la gestion des violences sexuelles est souvent attribuĂ©e Ă  la division des ressources humaines qui n’a pas toujours la formation nĂ©cessaire. » Dans la lutte contre les violences sexuelles, les OCI doivent s’assurer que cet enjeu est traitĂ© de façon transversale et que l’ensemble du personnel de l’organisation est sensibilisĂ©, formĂ© et responsabilisĂ©. La recherche a permis de constater que la responsabilisation de la gestion des violences sexuelles est souvent attribuĂ©e Ă  la division des ressources humaines qui n’a pas toujours la formation nĂ©cessaire sur le sujet. Le dĂ©veloppement des connaissances et la reconnaissance de l’expertise sur le sujet sont essentiels. En ce sens, les gestionnaires des organisations et les expertes en Ă©galitĂ© et en genre ont souvent un rĂŽle primordial dans les stratĂ©gies de lutte contre les violences avec l’appui de toutes les personnes impliquĂ©es dans l’organisation. Pistes de recherche Dans le contexte canadien actuel, oĂč les politiques contre le harcĂšlement sexuel sont obligatoires, des efforts sont incontestablement faits dans les OCI pour aborder cet enjeu. Toutefois, plusieurs dĂ©fis persistent pour les OCI, notamment en termes de ressources techniques et financiĂšres pour rĂ©pondre Ă  l’exigence de disposer d’une politique spĂ©cifique. La dĂ©marche devrait passer non seulement par des initiatives organisationnelles contextualisĂ©es, mais Ă©galement par des stratĂ©gies collectives dans lesquelles les diffĂ©rentes parties prenantes ont chacune leur rĂŽle Ă  jouer. En outre, d’autres recherches sont nĂ©cessaires pour collecter des donnĂ©es contextualisĂ©es sur le sujet et proposer des mesures adaptĂ©es aux diffĂ©rentes situations. Ces donnĂ©es doivent prendre en compte l’intersection des diffĂ©rents systĂšmes d’oppression et leur impact sur l’exacerbation des violences sexuelles chez les groupes sociaux historiquement marginalisĂ©s, dont les femmes. Dans cette optique, les travaux sur le sujet doivent se poursuivre afin de documenter plus amplement Ă  la fois les vĂ©cus des personnes ayant subi des violences ou en ayant été tĂ©moins ou confidentes, et les pratiques et mesures organisationnelles qui ont Ă©tĂ© ou devraient ĂȘtre mises en place. Biographies Isabelle Auclair ‱ Isabelle Auclair dĂ©tient un doctorat en anthropologie. Elle est Titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant - Femmes, Savoirs et SociĂ©tĂ©s et professeure au dĂ©partement de management de l’UniversitĂ© Laval QuĂ©bec oĂč elle dĂ©livre des cours portant sur les approches et les mĂ©thodologies fĂ©ministes, les enjeux d’équitĂ©, diversitĂ© et inclusion en milieu de travail ainsi que sur l’intĂ©gration d’une analyse fĂ©ministe intersectionnelle dans la gestion des projets de coopĂ©ration internationale. En lien avec ses activitĂ©s d’enseignement, elle est impliquĂ©e dans diverses recherches s’intĂ©ressant entre autres Ă  l’intersection des systĂšmes d’oppression et au continuum des violences dans diffĂ©rents domaines, notamment les migrations forcĂ©es. Jade St-Georges ‱ Jade St-Georges est doctorante en gestion du dĂ©veloppement international et de l’action humanitaire au dĂ©partement de management de la FacultĂ© des sciences de l’administration Ă  l’UniversitĂ© Laval QuĂ©bec. Elle dĂ©tient une maĂźtrise en dĂ©veloppement international avec l’Institut des hautes Ă©tudes internationales de l’UniversitĂ© Laval. Dans le cadre de sa maĂźtrise, elle a rĂ©alisĂ© un stage en tant que conseillĂšre genre en HaĂŻti pour le programme Uniterra puis a ensuite Ă©tĂ© agente d’équitĂ© femmes-hommes Ă  l’Organisation internationale de la Francophonie. À la suite de ces diffĂ©rentes expĂ©riences, Jade a entamĂ© sa thĂšse sur l’application d’une perspective fĂ©ministe intersectionnelle et dĂ©colonisante en gestion de projets de coopĂ©ration internationale. StĂ©phanie Maltais ‱ Titulaire d’un doctorat en dĂ©veloppement international de l’École de dĂ©veloppement international et mondialisation de l’universitĂ© d’Ottawa, sa thĂšse portait sur la gestion des crises sanitaires dans les États fragiles avec une Ă©tude de cas sur l’épidĂ©mie d’Ebola en GuinĂ©e. StĂ©phanie est chargĂ©e de cours Ă  la FacultĂ© des sciences de l’administration de l’UniversitĂ© Laval QuĂ©bec oĂč elle enseigne dans la maĂźtrise en gestion du dĂ©veloppement international et de l’action humanitaire. Elle travaille Ă©galement comme professionnelle de recherche Ă  l’UniversitĂ© Laval, Ă  l’École nationale d’administration publique et Ă  l’universitĂ© d’Ottawa sur diffĂ©rents projets portant notamment sur la Covid-19, la carriĂšre des femmes en dĂ©veloppement international et action humanitaire, et les Ă©valuations neutres au sein de la fonction publique fĂ©dĂ©rale canadienne. Elle est coordonnatrice Ă©ditoriale de la Revue canadienne d’évaluation de programme et membre du Conseil scientifique de la revue Alternatives Humanitaires. Sophie BriĂšre ‱ Sophie BriĂšre est professeure titulaire au dĂ©partement de management de la FacultĂ© des sciences de l’administration de l’UniversitĂ© Laval QuĂ©bec. Elle dĂ©tient un doctorat PhD de l’École nationale d’administration publique ENAP du QuĂ©bec et un post doctorat de l’École de dĂ©veloppement international et de mondialisation de l’universitĂ© d’Ottawa. Elle est directrice de l’Institut EDI2 Ă©quitĂ©, diversitĂ©, inclusion, intersectionnalitĂ© de l’UniversitĂ© Laval. Sophie BriĂšre est responsable de la maĂźtrise en dĂ©veloppement international et action humanitaire Ă  la facultĂ© des sciences de l’administration. Ses travaux d’enseignement et de recherche portent notamment sur l’équitĂ©, la diversitĂ© et l’inclusion dans les organisations de tous secteurs et sur la gestion de projets. Elle est coauteure, avec Yves Poulin, Yvan Conoir, StĂ©phanie Maltais et Isabelle Auclair de La gestion de projets de dĂ©veloppement international et d’action humanitaire, Presses de l’UniversitĂ© Laval, DeuxiĂšme Ă©dition, 2021. Elle est membre du Conseil scientifique de la revue Alternatives Humanitaires. Anne Delorme ‱ Anne Delorme est Directrice du Fonds Agir ensemble pour l’inclusion AGIRI au sein de l’ONG Equitas Canada. Elle est titulaire d’un MBA de la facultĂ© de gestion Desautels de l’UniversitĂ© McGill et a vingt ans d’expĂ©rience dans la gestion de programmes de dĂ©veloppement complexes et d’équipes au sein d’ONG internationales et d’agences de dĂ©veloppement nationales et multilatĂ©rales, notamment au sein du Programme des Nations unies pour le dĂ©veloppement. Elle est une leader d’opinion dans la promotion de l’égalitĂ© des sexes et son approche est profondĂ©ment influencĂ©e par une longue histoire de travail avec des organisations, des rĂ©seaux et des mouvements sociaux internationaux fondĂ©s sur les droits. Elle a Ă©tĂ© coordonnatrice du ComitĂ© quĂ©bĂ©cois femmes et dĂ©veloppement CQFD de l’Association quĂ©bĂ©coise des organismes de coopĂ©ration internationale AQOCI. Elle a rĂ©ussi Ă  influencer un rĂ©seau d’organisations afin d’intĂ©grer de façon significative les approches intersectionnelles de l’égalitĂ© entre les sexes et de l’inclusion dans leurs programmes et institutions. Pour lire l’article en PDF cliquez ici. ISBN de l’article HTML 978-2-37704-7787-1

prix stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte